Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 21:36

Conférence de presse IRIE France 1 09/09/2011 de11h00 à 14h00 

Présence de quelques journalistes et 5/6 têtes de liste 

Les inscriptions:

Les statistiques brutes existantes des tunisiens immatriculés aux consulats:

· Paris : 180 000

· Pantin: 107 000

· Strasbourg: 19 000.

Ces chiffrées n'ont jamais été corrigés ou réactualisés.

A la date d'aujourd'hui moins de 70 000 sont inscrits c'est à dire un taux 21% (55% en Tunisie)

Pour pallier a ce faible taux:

· IRIE a décidé de prolonger les inscriptions jusqu'au 20 sept 2011.

· possibilité de s'inscrire par email: irie.france1@gmail.com

· Des inscriptions exceptionnelles jusqu'au 09 octobre

· Des recrutements de personnel sont en cours

Les candidatures:

48 listes déposées du 01/09 au 07/09/2011

· 15 partis

· 30 indépendants

· 3 coalitions

·

Campagne Électorale

Date: du 28/09/2011 au 18 octobre 2011

Les bureaux de vote:

- 53 à Paris

- 14 à Pantin

- 11 à Strasbourg

La liste exacte et les adresses seront publiées au cours de la semaine prochaine.

Restriction publicitaire

1. Interdiction d'utiliser le drapeau Tunisien et la devise nationale.

2. Les affiches ne peuvent pas excéder 42/29,7 c'est dire format A3

3. Les lieux d'affichage seront fixés par tirage entre les différentes listes

4. Une réunion publique avec les listes sera organisé 72 h avant le début de la campagne.

L'IRIE souhaitent obtenir l'accord de l'état tunisien pour utiliser les locaux vacant pour la compagne.

Demande le soutien

L’IRIE n’a aucun moyen et un budget nul.

Alors qu’en Tunisie il y’a entre 100 et 150 employés par instance régionale.

Ces paramètres limites grandement l’efficacité de l’IRIE

Partager cet article
Repost0
29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 16:28

 

« Parler d'apartheid n'est pas exagéré »

 

 

Paru dans Avante, organe du PC Portugais

 

 




FERREIRA JOAO PTRevenu récemment de Palestine et d’Israël, le député communiste européen João Ferreira a fait avec Avante le point sur la situation dans les territoires et a souligné que la consolidation et l'avancée de l'occupation Israélienne s'est accompagnée de la promotion d'une politique raciste d’État et qu'il n'est pas exagéré de dire que les sionistes sont en train de mettre en place un régime d'apartheid.



Le voyage intégré dans une délégation de députés du Groupe confédérale de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL), s'est déroulé dans le cadre de la participation à une conférence sur la reconnaissance, par l'Assemblée générale des Nations unies (AG), de l’État palestinien dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale, organisée par le Parti du peuple palestinien.



L'initiative et les rencontres organisées par João Ferreira avec Mahmud Abbas et Salam Fayad, respectivement président et premier-ministre de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) ; avec des membres du Conseil législatif de la Palestine, et des dirigeants du Fatah, du FPLP et du FDLP ont permis de réaliser que sur la reconnaissance formelle à l'ONU, prévue pour Septembre, subsistent encore de nombreuses inconnues.



« Sauf erreur, aujourd'hui 117 pays reconnaissent l’État de Palestine indépendant, souverain et avec Jérusalem-Est comme capitale », rappelle-t-il. L'enjeu fondamental, c'est que la reconnaissance par l'AG de l'ONU « contraigne le Conseil de sécurité à donner un avis favorable », et comme les États-Unis ont déjà déclaré qu'ils allaient user de leur droit de veto, l'initiative se trouve tuée dans l’œuf.



« Cela ne signifie pas que cette exigence n'avance pas », car« s'il y a antagonisme entre le vote en plénière et le veto des États-Unis, cela est en soi la preuve évidente que ce sont les nord-américains qui empêchent l'existence de l’État de Palestine », a-t-il expliqué. Malgré tout, « d'autres hypothèses sont sur la table. On peut avancer vers une résolution appelant à la reconnaissance », dit-il.



L'Union européenne a, dans ce contexte,« un rôle charnière », explique João Ferreira. « Elle est membre du Quartet [pour la paix au Moyen-Orient] et, quoi qu'on en dise, elle a un poids déterminant. En commençant par l'influence qu'elle a sur d'autres nations. Ensuite parce que, en décembre 2009 et 2010, elle a adopté des résolutions où elle reconnaissait l’État de Palestine dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale ».



Nous savons, poursuit-il que« entre le rôle en théorie et la pratique, il y a un grand écart »,mais c'est aussi pour cette raison que cette visite est importante, insiste le député européen communiste, rappelant que, à la suite du voyage, le Parti a interrogé la Commission européenne « sur la position que prendra l'UE à l'AG des Nations unies à propos de la reconnaissance de l’État de Palestine ; sur les efforts qui seront faits pour mettre un terme aux colonies existantes et à la construction de nouvelles dans les territoires occupées, pour le retrait des troupes d'invasion, y compris celles du plateau du Golan, en Syrie, et du Sud-Liban, pour le retour des réfugiés palestiniens et la fin des blocus qui pèsent sur les épaules des populations de Gaza et de Cisjordanie ; pour la démolition du mur qui sépare Jérusalem-Est de la Cisjordanie ».



Face au non-respect des droits humains les plus élémentaires, João Ferreira a encore demandé « quelles conséquences tire de ce constat la Commission quant à l'Accord d'association avec Israël », et comment l'UE peut garantir, dans le cadre de ce protocole, que ne seront pas importés des produits originaires des colonies israéliennes, ou que des entreprises de « sécurité » et de « défense » – dont celles qui produisent les fameux drones utilisés pour les bombardements – ne bénéficieront pas des fonds européens octroyés pour la recherche.





Une occupation en cours

 

Outre les contacts avec les autorités palestiniens, l'élu du PCP au Parlement européen a pu aussi « suivre l'évolution de la situation sur le terrain », l'occasion de confirmer que « l'occupation se consolide et progresse ».



« C'est un élément important » qui se déroule « au mépris de toutes les résolutions de l'ONU ». La pratique israélienne à Jérusalem-Est vise à « expulser les palestiniens de la ville », estime João Ferreira. Comme cela se passe-t-il ?, avons-nous demandé.



« Dans les quartiers où nous étions, une partie des maisons fut démolie », surtout parmi ceux qui « ont une histoire et une tradition de présence palestinienne déjà bien enracinées. Les Israéliens ont, en réalité depuis plusieurs années, des plans de démolition bien précis », par exemple « pour le quartier de Silwan, contigu aux murs de la ville et face au fameux Mont des Oliviers ».



« Dans d'autres cas – dit-il – les colons ont occupé des maisons avec la complicité pleine et entière de la police ». Pour João Ferreira, particulièrement choquant fut le témoignage d'une famille expulsée par des ultra-orthodoxes.« Ils sont arrivés armés et avec des chiens. Ils ont expulsé toute une famille qui se trouvait là depuis 50 ou 60 ans pour les mettre dans la maison d'à côté, ils ont accroché des drapeaux Israéliens et, depuis lors, coexistent côte à côte les victimes et les bourreaux, séparés seulement par une cour, où des activistes de plusieurs nationalités ont monté une tente pour s'interposer face à la terreur que les israéliens imposaient, cherchant à déloger définitivement les habitants palestiniens », résume-t-il.



« Donc », poursuit João Ferreira on mate la révolte « soit au moyen des démolitions, de l'occupation violente, du confinement des zones habitées par les palestiniens et de la non-autorisation des travaux de réhabilitation des maisons, avec la détérioration du parc de logements qui en découle ; soit encore par la non-construction d'écoles et d'infrastructures, les occupants qui gèrent le territoire de cette manière, tout en continuant à percevoir des impôts, ont comme objectif de pousser les populations palestiniennes à l'exode. Cela nous conduit à la question de Jérusalem-Est comme capitale d'un État palestinien indépendant, souverain et viable », a-t-il déclaré.



Pour le député européen communiste, « sans Jérusalem comme capitale, l’État palestinien pourra difficilement être viable. Israël met en œuvre une politique qui incarne la vision opposée », à savoir « d'un État sans continuité territoriale entre la Cisjordanie du Nord et du Sud », coupant justement « le cœur économique et démographique de cette région ».



Voilà où entre en jeu la question du mur, « une des faces les plus brutales de cette occupation », souligne-t-il.« Nous avons vu des rues qui, il y a quelques années encore, étaient des lieux plein de vie, sociale et commerciale, et qui aujourd'hui sont désertes », en contraste « avec des quartiers clairement sur-peuplés ».



« Avec le mur, on sépare les communautés des écoles ou des hôpitaux, rendant la vie de plus en plus difficile aux palestiniens, afin de les expulser définitivement », précise-t-il encore.



Le racisme comme politique d’État



Du côté de Jérusalem-Ouest, João Ferreira n'a pas rapporté à Avante de meilleures nouvelles, constatant aux côtés de la population et dans les rencontres avec les dirigeants du Parti communiste d’Israël, avec des députés élus à la Knesset [parlement israélien], et avec des activistes d'ONG, la politique de discrimination déclarée dont sont la cible les palestiniens dans les territoires occupés et les arabes citoyens d’Israël.



« Un grand proportion de cette population est pauvre », tout comme sont patentes des « différences abyssales en termes de taux d'analphabétisme, de mortalité infantile ou de chômage », ainsi que « dans la distribution des fonds du Budget d’État pour les zones à majorité arabo-israélienne, ou dans le maillage des services publics franchement disproportionné », fait-il remarquer.



« Les inégalités apparaissent clairement au fil des conversations, et je me suis demandé s'il serait exagéré de parler d'apartheid, si on prend en considération ce que cela a signifié en Afrique du sud en termes de différences sociales, de ségrégation et de racisme fait politique d’État ».



En fait, c'est plus que pertinent dans le contexte historique actuel, on constate que « parler d'apartheid n'est pas exagéré », d'autant plus, souligne-t-il, que « au niveau législatif, on est en train de faire passer un ensemble de normes qui vise trois grands objectifs : poursuivre et approfondir l'occupation ; persécuter tous ceux qui, dans les territoires occupés ou en Israël, luttent pour la cause palestinienne et pour les droits de la population arabe ; et institutionnaliser un régime d'apartheid ».



Concrètement, « cela se traduit par une intrusion de l’État dans la vie privée des citoyens, à travers, par exemple la loi sur la nationalité », qui« limite les mariages entre la population Israélienne et celle des territoires occupés. »



« Cela vaut aussi pour les questions de propriété de la terre avec comme objectif de légitimer les occupations et les expropriations », et pour les « sanctions sévères envers les organisations sociales et politiques qui agissent en faveur de la Palestine ». Cette dernière loi« est remise en cause par les Israéliens eux-mêmes et par toutes les structures qui appellent au boycott des produits originaires des colonies. Figurez-vous que le simple appel au boycott est un crime ! Il n'est même pas nécessaire de prouver l'existence d'un préjudice matériel effectif découlant de cet appel »,explique João Ferreira.

 

La résistance est possible

 

En dépit des pratiques fascisantes encouragées par une superstructure de type autoritaire et terroriste, João Ferreira a mis en avant le fait que « on nous a fait savoir qu'une majorité de la population israélienne soutient la solution d'un État palestinien, ce qui révèle une évolution par rapport à quelques années auparavant, où les protestations étaient centrées sur le mot d'ordre général de la paix ».



Le « changement qualitatif » ressort aussi du fait que « de plus en plus d'Israéliens ont conscience que, comme le disait Karl Marx, « un peuple qui en opprime un autre ne peut être libre ». Ils s'aperçoivent non seulement de la répression dans les territoires occupées, mais aussi qu'elle est appliquée par le même État qui les opprime », dit-il.



« Les camarades nous disaient, à propos des récentes mobilisations de masse en Israël, qu'apparaissent ici et là certaines franges de l'élite économique, politique, sociale, des couches d'intellectuels du régime et d'anciens officiers des Forces armées se démarquant de Netanyahu, déclarant qu'il est allé trop loin », a raconté João Ferreira avant de laisser transparaître que, pour ce qui est du bilan de cette visite, il en garde des souvenirs crus, amers et durs. Mais il en garde, surtout, une plus grande force d'âme pour impulser la solidarité et la lutte pour les droits du peuple palestinien.



Et que, à proprement parler, après plus de 60 années de consolidation et de progression de l'occupation israélienne, il ne reste guère plus aux palestiniens que l'affection fraternelle et l'action des autres peuples du monde. Avec les révolutionnaires en première ligne, quelque soit la place qu'ils occupent dans la lutte.

Partager cet article
Repost0
29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:42
Vendredi, 26 Août 2011 04:53

wikileaksQue faisait Boris Boillon, l’actuel ambassadeur de France en Tunisie, en 2008 en Syrie? Pourquoi la France a été si indulgente avec Ben Ali? Pourquoi Mc Donalds ne s’est pas installé dans notre pays ? Autant de questions auxquelles Wikileaks apporte des éléments de réponse.

Plus de 400 câbles diplomatiques confidentiels tout droit issus de l’ambassade américaine en Tunisie ont été divulgués dans l’après-midi du jeudi 25 août. Des télégrammes top-secret que les diplomates Etatsuniens en poste dans notre pays envoyaient à leur gouvernement à Washington sont désormais disponibles en ligne. Wikileaks a encore frappé. Les tn-tweeple ont littéralement épluché les nouvelles révélations concernant la Tunisie de l’organisation controversée de Julian Assange, qui se répercutaient d’un tweet à l’autre.

On apprend ainsi que McDonalds aurait voulu s’installer dans notre pays dès les années 1990. Une étude de marché a été accomplie, les autorisations obtenues, les locaux choisis, et la logistique installée. Mais la mafia au pouvoir a voulu lui imposer l’un de ses proches en tant que partenaire. La chaîne de restauration américaine a préféré se retirer plutôt que céder. Les Américains ont considéré cette ouverture avortée de l’une de leurs entreprises phares comme particulièrement significatif du climat peu propice à l’investissement en Tunisie.

Et le clan au pouvoir est abondamment cité. Sakhr El Materi comptait-il se réfugier en Suisse, en envisageant déjà, un possible départ définitif de la Tunisie ? Ainsi s’interrogeait un diplomate américain dès mars 2008, quand il a appris les démarches entreprises par le gendre de Ben Ali auprès de l’ambassade suisse. N’ayant pas pu obtenir un permis de résidence, il a fini par demander un simple visa de visiteur. Les petits Suisses n’ont sans doute pas été impressionnés par le tigre de Materi.

Les ambassadeurs de France en Tunisie
Selon les câbles diplomatiques divulgués, l’ex-ambassadeur français Serge Degallaix, était un fervent supporter du régime de Ben Ali, et défendait ardemment sa cause même auprès de son homologue américain de l’époque, M.Robert Godec. Ainsi, selon les paroles de Degallaix rapportées par Wikileaks, «Ben Ali est sur une corde raide. Il souhaiterait une ouverture, mais craint d’ouvrir les portes aux Islamistes. Et s’il offrait plus de libertés aux ONG, les Saoudiens et les autres s’engouffreraient immédiatement dans la brèche pour réclamer l’ouverture d’écoles islamistes, et d’autres organisations extrémistes».
On aura noté que ce même duo franco-américain a également discuté du cas Mohamed Abbou, membre du bureau politique du Congrès Pour la République. Pour rappel, cet avocat et militant des droits de l’homme, plutôt éloigné des thèses «islamisantes» a été mis en prison par Ben Ali pour avoir osé comparer les geôles tunisiennes à celles d’Abou Ghraieb.

On remarquera également que l’actuel ambassadeur de France en Tunisie, à savoir M. Boris Boillon est également cité, mais dans les télégrammes diplomatiques concernant la Syrie en 2008, qui vit actuellement sa Révolution. A l’époque Boris Boillon, était le conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient du président Nicolas Sarkozy. Et il s’intéressait de très près aux questions sécuritaires. Selon Wikileaks, il aurait discuté avec des responsables américains du «style» de l'assassinat du général syrien Mohamed Sleimane. L’Agence France Presse, reprenant à son tour les télégrammes confidentiels rapporte ainsi «Boris Boillon a aussi évoqué la théorie selon laquelle le général pouvait avoir été tué par le frère cadet du président syrien, Maher al-Assad, un homme fort du régime souvent décrit comme le second homme le plus puissant de Syrie».
On appréciera d’autant le calibre du diplomate que la France a envoyé dans la Tunisie Révolutionnaire.

 

Marwen 

Partager cet article
Repost0
26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 22:50

.

كامل التفاصيل حول شروط الترشح والآجال والطعون

يوما فقط تفصلنا عن انطلاق عملية تقديم الترشحات لانتخابات المجلس  التأسيسي، فبعد أن تمّ استكمال عملية التسجيل الإرادي في القائمات  الانتخابيّة تتجه الأنظار إلى المرحلة الثانية من المسار الانتخابي ألا وهي  تقديم الترشحات: فما هي شروط وآليات الترشح؟
مع انتهاء عملية تسجيل  الناخبين من المنتظر وبعد صدور الأمر الرئاسي بدعوة الناخبين لانتخابات  المجلس الوطني التأسيسي وبينما ستفتح مقرّات الهيئات الفرعيّة للانتخابات  السجلاّت الخاصّة بقبول وتسجيل التصاريح في ترشّح القائمات بداية من 1  سبتمبر المقبل على الساعة الثامنة صباحا إلى يوم 07 سبتمبر 2011 على الساعة  السادسة مساء وتستمرّ كلّ يوم من الفترة المذكورة دون انقطاع فماهي شروط  الترشح والوثائق اللازمة وكيف تسير هذه العملية؟.
لقد حددت جملة الشروط  التي يجب ان تتوفر في المترشح والخطوات التي يجب ان يتبعها اثناء ممارسته  لحقه في الباب الثاني من المرسوم عدد 35 المؤرخ في 10 ماي 2011 ويشمل  اجابات عن مختلف الأسئلة التي يمكن ان تطرح في هذا الصدد.
شروط الترشح
يحقّ  الترشّح لعضوية المجلس الوطني التأسيسي لكل ناخب بالغ من العمر 23 سنة  كاملة على الأقلّ يوم تقديم ترشّحه. ولا يمكن أن يترشح كل من تحمّل مسؤولية  صلب الحكومة في عهد الرئيس السابق باستثناء من لم ينتم من أعضائها إلى  «التجمع»، ومن تحمل مسؤولية في هياكل «التجمع» في عهد الرئيس السابق إضافة  إلى من ناشد المخلوع الترشح لمدة رئاسية جديدة لسنة 2014. وضبطت في ذلك  قائمة من قبل الهيئة العليا لتحقيق أهداف الثورة والإصلاح السياسي  والانتقال الديمقراطي. 
وتقدّم الترشّحات على أساس مبدإ التناصف بين  النساء والرجال. ويتمّ ترتيب المترشحين صلب القائمات على أساس التناوب بين  النساء والرجال. ولا تقبل القائمة التي لا تحترم هذا المبدأ إلا في حدود ما  يحتّمه العدد الفردي للمقاعد المخصّصة لبعض الدوائر. 
كما لا يمكن  لرؤساء البعثات والمراكز الديبلوماسية والقنصلية والولاة والقضاة  والمعتمدون الأول والكتاب العامّين للولايات والمعتمدين والعمد الترشح  لعضوية المجلس التأسيسي إلا بعد تقديم استقالاتهم أو وضعهم في حالة عدم  مباشرة ولا يمكن لهم الترشّح في دائرة انتخابيّة مارسوا فيها وظائفهم تلك.  هذا و ينص الفصل 18 على انه لا يمكن الجمع بين عضويّة المجلس ومباشرة  الوظائف المسندة من طرف دولة أجنبية أو منظمة دوليّة حكوميّة يتقاضى  أصحابها أجورا من مال هذه الدولة أو هذه المنظمة. 
ويمنع المرسوم الجمع  بين عضويّة المجلس التأسيسي ومباشرة وظائف عموميّة غير انتخابيّة يتقاضى  أصحابها أجورا من الدولة أو من الجماعات المحليّة أو من المؤسسات العمومية  أو من المنشآت العمومية أو من الشركات ذات المساهمات العمومية المباشرة أو  غير المباشرة أو ومباشرة خطة تسيير بالمؤسسات العمومية أو المنشآت العمومية  أو الشركات ذات المساهمات العمومية المباشرة أو غير المباشرة. 
و  يُحَجّرُ على كلّ عضو بالمجلس التأسيسي أن يقبل خلال مدّة نيابته خطة بإحدى  المؤسّسات أو المنشآت العمومية أو الشركات التي ذكرناها ولا يمكن تعيين  عضو بالمجلس الوطني التأسيسي لتمثيل الدولة أو الجماعات المحلية في هياكل  المنشآت العموميّة أو الشركات ذات المساهمات العمومية. 
ويُحَجّرُ  المرسوم على كلّ عضو بالمجلس أن يستعمل صفته في أي إشهار يتعلق بمشاريع  مالية أو صناعية أو تجارية أو مهنية، ويخول للمجلس التأسيسي اتخاذ التدابير  التي يراها في حالة مخالفة أحكام هذا الفصل. 
يُعْتَبَرُ كلّ عضو  بالمجلس كان عند انتخابه في حالة من حالات عدم الجمع المنصوص عليها في هذا  المرسوم، معفى وجوبا من وظائفه بعد الإعلان النهائي عن نتائج  الانتخابات.ويُوضَع في حالة عدم مباشرة خاصة إذا كان يشغل وظيفة من الوظائف  العمومية. ولا تنطبق هذه الأحكام على الأعوان المتعاقدين. وكلّ عضو  بالمجلس التأسيسي يكلّف أثناء نيابته بمسؤولية أو بوظيفة منصوص عليها  بالفصول 17 إلى 21 من هذا المرسوم أو يقبل أثناء النيابة مسؤولية لا يتسنّى  الجمع بينها وبين العضويّة، يعفى وجوبا إلا إذا استقال من تلقاء نفسه.  ويقع التصريح بالاستقالة أو الإعفاء الوجوبي من طرف المجلس الوطني  التأسيسي. وعند شغور أحد مقاعد المجلس الوطني التأسيسي يتمّ تعويض العضو  بالمترشح الموالي في الترتيب من نفس القائمة.
تقديم الترشحات
تُقَدِّمُ  القائمة المترشّحة في دائرة انتخابيّة تصريحا ممضى من كافة المترشحين  يتضمن تسمية القائمة، وبيان قائمات الناخبين المرسّم بها المترشحون.  ويُرْفَقُ التصريح بنسخة من بطاقة التعريف الوطنية لكلّ مترشّح. 
تُقَدَّمُ  قائمات المترشحين إلى الهيئة الفرعيّة للانتخابات المختصّة ترابيا، محرّرة  في نظيرين على الورق العادي قبل خمسة وأربعين يوما من يوم الاقتراع.  وتُدَوَّنُ هذه العمليّة في سجلّ خاص مختوم ومرقّم يسجّل به اسم القائمة  وتاريخ تقديمها وساعته. ويُحْفَظ نظير بالهيئة الفرعيّة للانتخابات على أن  يسلّم وجوبا للمصرّح وصل وقتي. ويسلّم الوصل النهائي خلال الأيام الأربعة  الموالية لإيداع التصريح إذا كانت القائمة المقدّمة مطابقة لأحكام هذا  المرسوم. ويعتبر عدم تسليم الوصل النهائي في الأجل المذكور رفضا ضمنيا  لتسجيل القائمة.
هذا ويُمْنَع إسناد نفس التسمية إلى أكثر من قائمة  انتخابية ويُمْنَع انتماء عدّة قائمات لحزب واحد، في نفس الدائرة  الانتخابية. ويُشْتَرط أن يكون عدد المترشحين بكلّ قائمة مساويا لعدد  المقاعد المخصّصة للدائرة المعنية، كما يُمْنَع الترشح ضمن أكثر من قائمة  انتخابيّة وفي أكثر من دائرة انتخابية. 
ويمكن سحب الترشحات في أجل  أقصاه ثمانية وأربعين ساعة قبل موعد الاقتراع. ويسجّل الإعلام بالسحب وفق  نفس إجراءات التصاريح بالترشح. ويتمّ فورا إعلام رئيس القائمة أو عند  الاقتضاء أحد أعضائها بأي انسحاب من القائمة. ويمكن تعويض المنسحب من  القائمة بمترشح آخر في أجل لا يتجاوز أربعة وعشرين ساعة من الإعلام  بالانسحاب، مع مراعاة أحكام الفصل 16 من هذا المرسوم. 
يتمّ الطعن في  قرار رفض ترسيم قائمة أمام المحكمة الابتدائية المختصّة ترابيا في أجل لا  يتجاوز الأربعة أيام من تاريخ الرفض. وتبتّ المحكمة في الطعن خلال خمسة  أيام من تاريخ تعهّدها بها ويتمّ استئناف أحكامها في أجل ثمان وأربعين  ساعة، أمام الدوائر الاستئنافية للمحكمة الإداريّة، التي تبتّ في النزاع في  أجل أربعة أيام من تاريخ تقديم الطعن وفق إجراءات مبسّطة. وتكون قراراتها  في هذه المادّة باتة.
دليـــــل الترشّـــــح للمجلـــس التأسيســـي
• شروط الترشح:
• العمر 23 سنة كاملة
• لم يتحمل مسؤولية صلب الحكومة في عهد الرئيس المخلوع باستثناء من لم ينتم من أعضائها إلى «التجمع».
• لم يتحمل مسؤولية في هياكل «التجمع» في عهد المخلوع.
• لم يناشد المخلوع الترشح لمدة رئاسية جديدة لسنة 2014 حسب القائمة التي أعدتها الهيئة العليا لتحقيق أهداف الثورة.
• تطبيق مبدإ التناصف بين النساء والرجال في القائمات.
• التناوب بين النساء والرجال في ترتيب المترشحين في القائمات.
•  لا يزاول خطة رئيس بعثة أو منصبا ديبلوماسيا او قنصليا وليس واليا أو  قاضيا أو معتمدا أول او كاتبا عاما بولاية أو معتمد أو عمدة وان كان كذلك  فهو مطالب بالاستقالة او الوضع في حالة عدم مباشرة.
• لا يسمح لأصحاب الوظائف المذكورة الترشح في الدوائر الانتخابية التي عملوا بها.
•  يمنع الجمع بين عضويّة المجلس ومباشرة الوظائف المسندة من طرف دولة أجنبية  أو منظمة دوليّة حكوميّة يتقاضى أصحابها أجورا من مال هذه الدولة أو هذه  المنظمة.
 
كيف تترشح؟
• تقدم تصريحا ممضى من كافة المترشحين بالقائمة يتضمن تسمية القائمة، وبيان قائمات الناخبين المرسّم بها المترشحون.
• نسخة من بطاقة التعريف الوطنية لكلّ مترشّح. 
• تُقَدَّمُ قائمات المترشحين إلى الهيئة الفرعيّة للانتخابات المختصّة ترابيا.
• تقدم قائمات المترشحين محرّرة في نظيرين على الورق العادي قبل خمسة وأربعين يوما من يوم الاقتراع. 
• وتُدَوَّنُ عمليّة تقديم الترشحات في سجلّ خاص مختوم ومرقّم يسجّل به اسم القائمة وتاريخ تقديمها وساعته. 
•  يسلّم وجوبا للمصرّح وصل وقتي. ويسلّم الوصل النهائي خلال الأيام الأربعة  الموالية لإيداع التصريح إذا كانت القائمة المقدّمة مطابقة لأحكام هذا  المرسوم الانتخابي.
• يعتبر عدم تسليم الوصل النهائي في الأجل المذكور رفضا ضمنيا لتسجيل القائمة.

الشروق

 


Partager cet article
Repost0
24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 11:07

SUD  OUEST

par  EMMANUELLE CHIRON

Tunisie, mon amour

Engagé, il a été emprisonné pour ses idées, le réalisateur n'a jamais cessé de lutter pour la liberté.

 Après une lutte « qui a duré une décennie » confie Nouri Bouzid, les cinéastes et producteurs ont obtenu que les films soient subventionnés par le ministère de la Culture. photo dr
Après une lutte « qui a duré une décennie » confie Nouri Bouzid, les cinéastes et producteurs ont obtenu que les films soient subventionnés par le ministère de la Culture. PHOTO DR


«On sort du rêve. » Nouri Bouzid, réalisateur qui pique l'opinion tunisienne depuis qu'il est armé d'une caméra, revient sur une année difficile. Après l'avoir rêvée pendant des années, la Révolution tunisienne, venue de la rue, l'a emballé, transporté avant de le menacer. Réalisateur de « L'Homme de cendres », Nouri Bouzid n'a jamais reculé devant la censure. Sa chance ? Ses films ont séduit l'œil des commissions de festival comme Cannes. Une aura naît autour de ce réalisateur qui ne garde ni son œil acéré ni sa langue dans sa poche. Ces films sortent, percutent et ouvrent au monde ce cinéma tunisien censuré sur ses propres terres. « Je me souviens, "Making of" (2006) a mis un an avant de sortir en Tunisie, il a été piraté en DVD et fait le tour du pays ! »

Un cinéaste « prophète »

 

Le film traite d'un jeune chômeur, amateur de danse, qui se laisse entraîner dans la folie islamiste. « On l'a interdit en disant que le terrorisme n'existait pas dans le pays. J'ai répondu que c'était de la fiction, de l'anticipation sur ce qui pourrait arriver. N'oublions pas l'attentat contre la synagogue de Ghriba à Djerba (en 2002, il avait fait 21 morts, dont 14 Allemands). »

Après la sortie du film, le ministère de la Culture a harcelé le cinéaste. « Ils voulaient savoir si j'étais au courant, mais au courant de quoi ? » Comme dans son film, le terroriste de Djerba était un danseur. « Je ne savais pas, je leur ai envoyé dans la gueule que tout cinéaste était prophète en son pays ! » Ces événements ont poussé le public tunisien à voir le film. « Les gens voulaient voir comment on peut endoctriner un danseur. »

La lutte n'a jamais quitté les acteurs culturels du pays. Cinéaste ou metteur en scène, nombreux ont été révolutionnaires dans leurs productions. « La révolution, on la fait depuis trente ans à travers nos œuvres et dans notre quotidien. En janvier, on s'est enfin senti rejoints par la masse. Mais ça ne changera pas notre façon de faire du cinéma. »

Nouri Bouzid livre encore et toujours un cinéma sans fard. « Je veux continuer de profiter de l'absolution que donne la fiction pour dire ce que j'ai envie de dire. » Mais, avec des convictions fortement ancrées à gauche et laïques, le réalisateur dérange. De 1973 à 1979, il a connu les geôles où il a été emprisonné pour délit d'opinion. Il est ressorti la langue toujours déliée. « Je ne peux admettre un régime ou un État islamiste, quelle que soit sa modération », affirme-t-il. Sauf que, les derniers événements de cette année l'ont ébranlé.

En avril, alors qu'il discute sur le campus d'une université tunisienne avec de jeunes cinéastes et d'autres professeurs des suites de la Révolution de Jasmin, il reçoit un violent coup sur la tête. Nouri Bouzid se souvient : « Je discutais de politique, de comment on peut déformer le Coran pour commander au désir de dictature. Et j'ai reçu le coup. Je portais un chapeau, ça a amorti, mais je saignais. » Son agresseur, un barbu selon les témoins, s'est enfui.

Peu de temps après, Nouri Bouzid apprend qu'en février un rappeur, Psyco-M, a chanté lors d'un concert du parti intégriste Ennahdha cette phrase glaçante : « Vider ma kalachnikov sur le réalisateur de "Making of" ». Il a porté plainte. Elle est restée dans les tiroirs.

Des partis éparpillés

Malgré ces épisodes pénibles, le cinéaste continue d'analyser la situation de son pays. Sept mois après la chute du dictateur Ben Ali, un sentiment d'inquiétude ne le quitte pas. « La révolution a révélé qu'il existe une misère profonde qu'on ne soupçonnait pas. Un fort chômage alors que les actualités montraient le contraire. »

Mais l'homme croit en la force laïque, « supérieure en nombre à celle des intégristes. Seulement elle est éparpillée dans plusieurs partis. Pour les élections du 23 octobre, on compte six ou sept grands partis qui sortent du lot, parmi lesquels un seul intégriste. Les autres sont laïques. »

Des élections démocratiques, une première qui s'annonce difficile. La population hésite à s'inscrire sur les listes par méconnaissance des partis en lice. « Au lendemain du 23 octobre, on découvrira soit un paradis avec un exemple d'un premier pays arabe gouverné par un pouvoir laïque, soit l'enfer, voire une guerre civile… »

Partager cet article
Repost0
21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 11:09

 


 




 

 

Partager cet article
Repost0
15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 20:44

 

  



Lundi matin, pour disperser les manifestants en colère contre le gouvernement de Beji Caïd Essebsi, la police a tiré des gaz lacrymogènes, contre des manifestants en colère. Du déjà vu… Par Zohra Abid


Les premiers manifestants se sont rassemblés le matin vers 9h30-10 heures à la rue Bab Benat devant le siège du ministère de la Justice (près de la Kasbah). Ce rassemblement a été conduit à l’initiative d’un groupe de près d’une centaine d’avocats.

Robes noires en colère
«C’est après sept réunions de travail qu’on a décidé cette manifestation. La situation dans le pays ne fait qu’empirer et le gouvernement fait la sourde oreille continuant à agir comme à l’époque de Ben Ali et au profit des corrompus», explique Me Jamal Riahi, ajoutant que cela fait des mois que les avocats appellent à ce que la justice soit faite. «Qu’on innocente les innocents encore incarcérés et qu’on punisse les vrais criminels jusqu’au jour d’aujourd’hui, libres de leurs actes», lance-t-il. Sa consœur Thouraya Belhaj dit être descendue pour passer ce message clair et net au gouvernement de M. Caïd Essebsi.


A Bab Benat devant le ministère de la Justice

Au milieu des drapeaux flottants et des centaines de manifestants, plusieurs familles des victimes de l’ancien système et parentes des martyrs des événements du 14 Janvier. A chacun son slogan: «Le peuple veut la chute du gouvernement»; «Le peuple exige l’indépendance de la magistrature»; «Non au retour du Rcd et de la bande destourienne»... Tous ont, à plusieurs reprises, chanté l’hymne national. 
Au même moment, ça chauffe de l’autre côté de la ville. 11 heures et quelques, aux alentours de la rue Mohamed Ali, les commerçants ambulants du marché parallèle ont plié bagage et cédé la place aux manifestants. Les rues, pratiquement toutes, sont quadrillées par une douzaine de blindés, sans compter les bus jaunes, pleins d’agents de l’ordre, garés dans les coins des rues avoisinantes. Les agents, prêts à agir, n’attendent qu’un signal. «C’est la première fois que je descends sur le terrain et je ne sais pas comment je vais me comporter», me dit un jeune policier fraîchement embauché. Le regard hagard, le jeune en uniforme ajoute qu’il a été entraîné pendant un mois et qu’il est très mal dans sa peau. La police avance jusqu’à la place du Passage. Elle est dans un état second. A l’aide d’un haut parleur, on avertit les gens. Ces derniers n’ont qu’à se dépêcher pour rentrer sinon ils craignent le pire.

Des marches bloquées par les blindés 
En même temps, du côté de la Bourse du travail, l’Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt) prépare sa manif, autorisée par le ministère de l’Intérieur, dans le couloir de l’avenue Mohamed V. Midi pile, le cortège s’organise. Plusieurs formations politiques et organisations des droits de l’homme sont dans les premiers rangs, côte-à- côte avec l’Ugtt. Ils sont grandement escortés par les services de la sécurité nationale. Impossible de déborder sur les bas-côtés ou sur les bretelles de l’avenue. La manifestation est très bien encadrée, avec des agents en civil qui prenaient en photos les manifestants. La police, ici aussi en état d’alerte, ne fait qu’attendre le signal. Quelques brebis galeuses trouvent le moyen de lancer des gros mots en direction des manifestants, qui avançaient pourtant calmement. Comme quoi, chassez le naturel, il revient au galop!


L'Ugtt exhibe ses muscles sur l'Avenue Mohamed V

Retour à l’avenue Habib Bourguiba: là, la police est déjà en action. Des tirs de gaz lacrymogène et des coups de matraque sur les manifestants. «Ils ne sont pas autorisés. La manifestation se passe uniquement à Mohamed V et si ça déborde, on va intervenir à notre manière», lance un policier, très irrité, à un manifestant d’un certain âge. L’hymne national fait bruit au cœur de Tunis.


Une manifestation bien encadrée

Midi trente, les choses se corsent. La police multiplie ses tirs de gaz et les manifestants décidés à continuer leur marche du côté du ministre de l’Intérieur. 
Devant la cathédrale, des nuages de fumée. Même chose à la Porte de France. La tension monte au fil de la montée de la température. 13 heures, c’est la chasse aux manifestants. Des deux côtés, on joue au chat et à la sourie. La police prévient à l’aide de hauts parleurs et tire ses gaz. De l’autre, on crie. On appelle à une «Nouvelle révolution», «Tunisie libre, voleurs out!» et au «Peuple fidèle à l’âme des martyrs de la révolution».

Des messages forts à M. Caïd Essebsi
Sur d’autres banderoles, on lit des slogans contre le ministre de l’Intérieur, qualifié de «terroriste», le gouvernement, la cherté de la vie... Comme à l’avenue Mohamed V, à l’avenue Habib Bourguiba, les manifestants se multiplient. La police tente de les rattraper jusqu’à l’entrée des immeubles de la rue Habib Thameur. Tout le monde court, court... pour revenir quelques secondes après pour faire face aux forces de l’ordre. Ça crie partout à la «protection des principes de la révolution». Des centaines de passants se joignent aux manifestants. Dans la foulée, des vieux s’évanouissent. Des jeunes tombent par terre du côté de la station du métro. On évente ceux qui sont asphyxiés et qui perdent conscience. Les tirs continuent... On bloque les issues, les voitures sont immobilisées. Un scénario qui rappelle de mauvais souvenirs!


Les policiers courent, courent...

En même temps, Sfax, la capitale du Sud, fait sa manifestation. Gafsa aussi. Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées appelant à la démission du Premier ministre et dénonçant le laxisme judiciaire. M. Caïd Essebsi a-t-il saisi le message lancé par le peuple avant son intervention du jeudi? 
«Le bras de fer n’a fait que commencer», lâche un militant de gauche. Il ajoute: «Des décisions doivent tomber qui envoient un signal clair de rupture avec l’ancien régime, sinon bonjour la révolution II», ajoute-t-il.

                                                                Kapitalis

Partager cet article
Repost0
11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 10:47

 Le Parti communiste libanais analyse l'évolution de la situation au Liban mais aussi en Syrie et en Égypte: « Révolutions, contre-révolutions et ingérence impérialiste » 

La situation dans le monde arabe et au Liban

Les révolutions, les contre-révolutions et l’ingérence impérialiste

La situation politique dans le monde arabe à la fin de la première moitié de l’an 2011 se caractérise par le renforcement des soulèvements populaires et des révolutions, en particulier en Tunisie et en Egypte ; cela est visible dans la radicalisation du mouvement populaire qui, parti du slogan « A bas le régime », revendique actuellement la mise en route des programmes pour le changement, à commencer par le changement des Constitutions mais aussi des politiques socio-économiques dans leur intégralité.

En contrepartie, nous assistons à une contre offensive menée par ce qui reste des régimes bourgeois et des dictatures branlantes qui s’appuient sur l’aide étasunienne directe mais aussi sur les positions contenues dans le discours du 19 mai passé de Barak Obama.

Dans ce discours, Obama a, en effet, affirmé que les « pays arabes bien qu’éloignés des rives [étasuniennes], il n’en reste pas moins que nous savons que notre destin est lié à cette région, tant par la force de l’économie ou de la sécurité que par l’Histoire et l’idéologie »… A cela, nous ajoutons les mesures, financières surtout, prises par le sommet du « G8 » dans le but d’appuyer les contre-révolutions dans certains pays arabes (l’Egypte, en particulier, vu son importance), sans pour autant oublier celles, militaires, exécutées par l’OTAN, soit directement (comme en Libye), soit indirectement par le truchement de forces arabes, plus précisément celles du « Bouclier d’Al-Jazira » qui continuent à occuper le Bahreïn. De plus, les menaces lancées par l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et l‘Union européenne ont contrecarré la formation du « Conseil de transition » que l’opposition yéménite tente de proclamer ; quant à celles entendues dans certaines capitales européennes durant « les conférences de solidarité avec la Syrie », elles profitent de l’entêtement du régime syrien à user des solutions militaires face au mouvement protestataire pour pousser certains groupes dans le sens de la guerre civile.

Mais les mesures les plus dangereuses restent sans conteste celles prises par l’OTAN et visant à transformer la base d’Izmir en QG, ce qui veut dire que cette organisation veut transformer la Turquie en point de départ du nouveau plan pour le Moyen Orient qu’elle s’était fixé lors du sommet de Lisbonne. Ce plan prend deux dimensions voulues expressément par les Etats-Unis :

● La première concerne la poursuite du parcellement de l’Irak, à travers la proclamation de « l’autonomie » de la région d’Al-Anbar. Fait proposé par le président étasunien Barak Obama à la délégation officielle irakienne qui le visitait dernièrement ; à la suite de cette visite, le président du parlement irakien Oussama Noujaïfi a fait une déclaration dans laquelle il parle de « déception sunnite en Irak » ajoutant que « si la situation précaire des sunnites, qui sentent qu’ils ont un statut de citoyens de second ordre, ne trouve pas une solution rapide, ils pourraient penser à se séparer ou, du moins, à constituer un gouvernement autonome ».

 

● La seconde concerne la mainmise sur la Syrie, mettant à profit les exactions de certains mouvements confessionnels et armés mais aussi les effets de la répression que le régime baasiste exerce, à partir de la dite « théorie du complot », contre le mouvement pour les réformes et le changement démocratique.

A cela s’ajoutent les nouvelles visées pour une mainmise complète sur le Liban (compte tenu des accusations du « Tribunal spécial pour le Liban » à propos de l’assassinat de l’ex président du Conseil, Rafic Hariri), mais aussi une reprise en main rapide des rennes de l’Egypte, avant le mois de septembre, date de la proclamation de principe de l’Etat palestinien. Sur ce dernier sujet, les Etats-Unis pensent pouvoir échanger leur accord sur un Etat palestinien, réduit et démilitarisé, contre une reconnaissance internationale et, surtout, arabe d’Israël en tant qu’Etat « des juifs dans le monde » ; ce qui permet au gouvernement de Netanyahu de réaliser deux grands objectifs : faire un nouveau « Transfert » généralisé de tous les Palestiniens restant dans les territoires de 1948 et, aussi, devenir le porte-parole et le représentant légal de tous les juifs dans le monde, compte non tenu de leurs appartenances nationales.

Si nous ajoutons à cela la poursuite de la politique (ayant aussi l’aval de l’Union européenne) d’escalade des tensions religieuses, confessionnelles et raciales, surtout dans le Golfe arabique, nous arrivons à une conclusion contre laquelle le Parti Communiste libanais avait déjà mis en garde, depuis quelques années (Xème congrès) : le but recherché par le projet du « Grand » ou du « Nouveau » Moyen Orient est de mettre fin à la situation sur le terrain engendrée par le traité de Sykes-Picot et, ce, afin de procéder à un nouveau partage du monde arabe, puis le Moyen Orient et l’Afrique, sous la tutelle des Etats-Unis. Dans ce sens, nous comprenons le retour à des appellations datant des temps révolus du colonialisme, telles : « l’Afrique du nord » à la place du Maghreb arabe, ou « le Moyen orient » à la place du Machreq arabe.

Le nouveau bulletin s’arrêtera sur les développements essentiels dans les soulèvements du monde arabe, en plus de la situation générale qui sévit dans ce monde ; il mettra en lumière les points suivants :

1-Les nouveaux développements du problème palestinien ;

2-Les nouveaux projets étasuniens au Maghreb arabe et, de là, vers l’Afrique, ainsi que le rôle de l’Union européenne.

3-La nouvelle situation en Egypte.

4-Les développements en Syrie.

5-La situation libanaise à la lumière de ce qui se passe dans le monde arabe et du conflit intérieur sur le pouvoir.

I- Le problème palestinien

Entre le marteau de « l’Etat juif » et l’enclume de la situation régionale

Le discours politique de Barak Obama, le 19 mai passé, a constitué un tournant très dangereux sur le plan de la position des Etats-Unis en ce qui concerne le problème palestinien, même si certaines positions développées ne sont pas nouvelles et constituent une redite du discours fait, il y a deux ans, par le même Obama au sein de l’Université du Caire ou, même, du plan tracé par l’administration de G. W. Bush junior.

Obama, armé de sa victoire « écrasante » sur Ben Laden et du timing de cette victoire (le début de la campagne pour les présidentielles), a précisé les objectifs de l’impérialisme dont il représente les intérêts comme suit : « la lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes nucléaires, la garantie de la liberté du commerce et la défense de la sécurité d’Israël »

Ces priorités visent à détourner les regards de l’échec de toutes les solutions mises au point pour endiguer la crise financière et économique, mais aussi à montrer que les Etats-Unis ont décidé d’élargir l’étendue de leur présence dans le monde arabe et au Moyen Orient et de leur participation directe aux guerres que le gouvernement israélien prépare contre la région. De plus, Obama s’est rétracté sur la question des colonies, tout en affirmant que les Etats-Unis poursuivront leur appui à Israël afin qu’il puisse « réaliser le rêve de la création d’un Etat juif » dont les frontières dépasseraient celles de 1967, puisqu’Obama appuie la thèse de « l’échange convenu de terres » ; ce qui laisse entendre que de nouvelles concessions seront exigées des Palestiniens…

Les nouvelles positions étasuniennes se complètent avec celles que Benjamin Netanyahu a présentées, quelques jours plus tard, devant le Congrès des Etats-Unis, et que nous pouvons résumer comme suit :

-La terre palestinienne est une « terre juive » et tout ce qui est dit contrairement à cela constitue une déformation de l’Histoire ; et, si Netanyahu accepte, comme il dit, « de céder une part de notre patrie historique » (il appelle ainsi la Palestine), le fait doit être considéré comme une concession « visant à conduire le peuple juif vers la paix ».

-La paix recherchée par le même Netanyahu est basée sur le fait « qu’il n’y aura pas de Palestiniens en Israël ; ils doivent vivre dans leur pays » ; ce qui veut dire que les Palestiniens doivent s’attendre à la tentative d’un nouveau transfert.

 

-Les régions se trouvant autour de Jérusalem et dans le grand Tel Aviv sont incluses dans les frontières finales d’Israël.

 

-Un refus catégorique de céder la plus petite parcelle d’Al Qods qui doit « rester la capitale unifiée de l’Etat d’Israël ».

-Afin de préserver la sécurité d’Israël, le nouvel Etat palestinien doit être démilitarisé ; de plus, Israël pense garder à long terme une certaine présence militaire le long du Jourdain sous prétexte d’empêcher l’entrée d’armes dans les territoires palestiniens.

-Un refus catégorique de toute solution supervisée par les Nations unies et non basée sur des négociations bilatérales directes.

-Un refus catégorique de l’accord palestino-palestinien (signé entre le Fath et le Hamas puis entériné par les autres organisations palestiniennes).

Cette similitude entre les grandes lignes des deux positions, étasunienne et israélienne, confirme nos appréhensions concernant les tentatives de liquider la cause palestinienne politiquement et physiquement, Ce qu’Israël tente de faire, avec l’appui des Etats-Unis, se résume comme suit : faire, d’abord, pression sur l’ONU afin d’empêcher la reconnaissance de l’Etat palestinien ; pousser, ensuite, Mahmoud Abbas à se désolidariser de l’accord signé et à donner à Israël le droit de se trouver aux frontières de l’Etat palestinien. Sans oublier le passage sous silence du droit au retour, ce qui faciliterait à Israël le nouveau « transfert » des Palestiniens hors des territoires de 1948, tout en lui permettant de poursuivre sa politique de colonisation à l’intérieur des territoires occupés en 1967 mais aussi ses crimes contre les civils (arrestations, assassinats…etc.).

 

Ce plan israélien est d’ailleurs facilité par de nombreux facteurs palestiniens internes tout aussi bien que par des facteurs extérieurs, dont :

-L’absence d’un pouvoir exécutif légal, malgré la réconciliation Hamas-le Fath et l’accord survenu entre les différentes organisations palestiniennes.

-Les tentatives du Hamas et de Fath de revenir à la bilatéralité dans les prises de décisions importantes et de passer outre le Conseil législatif et, même, l’OLP à partir d’un accord commun sur la possibilité pour le nouveau gouvernement (si gouvernement il y a) de se présenter devant le président de la république sans avoir le besoin de faire appel au pouvoir législatif.

-L’ambiguité de la position du commandement militaire égyptien, surtout après le retour à la normale avec Israël et les affirmations de Hussein Tantaoui que l’Egypte poursuivra l’exécution des clauses des Accords de Camp David et continuera de donner son aval à la construction du mur de séparation raciste.

-La parution d’un communiqué très évasif de la part de la Ligue arabe concernant les nouvelles positions israéliennes précitées.

Tout cela confirme la nécessité pour tous d’appuyer la position des forces palestiniennes qui continuent à résister et à appeler à l’unité nationale ayant pour cadre l’OLP, représentant légal unique du peuple palestinien, mais aussi à l’unité politique et légale de la Cisjordanie et de Gaza ; et, ce, pour imposer la proclamation de l’Etat palestinien démocratique ayant Al-Qods pour capitale. Cela présuppose la mise au point d’un agenda précisant la date des élections présidentielles et législatives, suivant le contenu de la constitution, accompagné d’un programme économique et social basé, d’abord, sur la lutte contre la corruption et la consolidation de la résistance populaire.

II-Les nouveaux projets étasuniens dans le Maghreb arabe

Et, de là, vers toute l’Afrique

Depuis peu, la partition légale du Soudan en deux Etats fut proclamée selon la vision mais aussi les visées des Etats-Unis. Partition facilitée par les conflits tribaux et religieux entre le sud et le nord du pays et par les politiques répressives des régimes d’Omar Al Bachir et, avant lui, Gaafar Noumeiri.

La proclamation des deux Etats soudanais, bien qu’attendue à la suite du referendum organisé en janvier 2011, marque le commencement d’une étape dangereuse non seulement pour le pays divisé mais pour toute l’Afrique. N’est-ce pas là l’objectif de l’intervention directe et indirecte de l’OTAN en Libye qui vise, d’abord, à créer les conditions menant au partage de ce pays sur des bases tribales et à faire, ensuite, de ce partage un modèle pour les pays alentour, le Tchad en premier lieu. Il nous faut ajouter que le continent africain est menacé dans son ensemble de guerres et de conflits nouveaux qui ne manqueraient pas d’envenimer plus encore la famine et la pauvreté touchant des dizaines de millions de personnes, surtout les femmes et les enfants.

Les Etats-Unis, rappelons-le, avaient mis au point un projet « africain » semblable au projet du « Nouveau Moyen Orient », dont le premier volet réside dans la balkanisation de la région dite de l’Afrique du nord, à commencer par la Libye, l’Egypte et le Soudan. Ce projet s’appuie sur une force militaire de grande importance, l’AFRICOM (la direction militaire des forces étasuniennes en Afrique) dont le champ des opérations s’étend à 53 pays dans le Maghreb arabe et en Afrique.

Au début de 2011, le commandant de l’AFRICOM en avait défini les objectifs comme suit : « lutter contre le terrorisme en Afrique, tout en œuvrant pour la stabilité des différents pays africains, en premier lieu la Somalie, le Soudan, la Guinée, ainsi que tous les foyers d’instabilité ». Il avait ajouté que l’action de son commandement se base sur deux piliers essentiels : entrainer les forces militaires africaines à partir des bases établies en Algérie et au Mali et donner à certaine Etats les armes nécessaires à leur auto défense…

Et, si le commandant de l‘AFRICOM avait insisté sur le fait que la base principale de cette force resterait Stuttgart (Allemagne) et que les Etats-Unis n’enverraient pas des forces militaires « là où ils ne sont pas invités », ces paroles ne sont rassurantes pour personne, parce que Washington n’a jamais pris en considération les avis contraires à ses plans pour intervenir là où se trouvent ses intérêts et, aussi, parce que la base de Djibouti n’est plus suffisante à elle seule pour préserver ces intérêts immédiats, face à la Chine, ou stratégiques, surtout ce qui se rapporte aux problèmes de l’eau et de la nourritures qui auront la priorité durant les deux décennies à venir.

 

Ainsi se comprennent les tentatives visant à mettre en échec la révolution tunisienne, tant à partir de l’immixtion directe des « envoyés spéciaux » dans les affaires de ce pays qu’à travers la présence soi-disant « humanitaire » dans la région frontalière tunisienne avec la Libye… Sans oublier d’attirer l’attention sur la bataille menée par les forces contre-révolutionnaires, avec l’aval des Etats-Unis et de l’Union européenne, pour remettre la main sur le pays. Ajoutons à cela le réveil du conflit sur le Sahara occidental, région qui contient un immense bassin souterrain d’eau potable, dont la longueur dépasse 500 km (depuis le Ras Boujdour jusqu’à Amlili), en plus des richesses en poissons et en matières premières (pétrole, gaz, fer, titanium, vanadium...etc.).

 

Tous ces plans sont bien visibles dans le nouveau projet approuvé durant le sommet de Lisbonne de l’OTAN qui met au point une redistribution du monde, de l’Afrique et de l’Asie en particulier.

 

III- La situation en Egypte

Afin de pouvoir mieux comprendre la situation qui prévaut actuellement en Egypte, quelques mois après la chute du régime de Moubarak, il est nécessaire de s’appuyer sur ce qui vient d’être dit à propos du projet préparé pour résoudre le problème palestinien et du plan mis au point par les Etats-Unis pour la partie nord de l’Afrique. Il faudra ajouter que Washington a déjà résorbé le choc que fut la révolution du 25 janvier 2011 en Egypte et tente aujourd’hui d’appuyer les tentatives déployées par la bourgeoisie égyptienne pour reprendre en main le régime face aux mouvements populaires qui œuvrent pour la défense du changement.

Nous avions déjà, au début des soulèvements populaires, attiré l’attention sur les politiques étasuniennes et réactionnaires arabes visant à sacrifier les symboles du régime (Moubarak, en tête) pour sauver le régime lui-même. Nous avons aussi fait mention des tentatives impérialistes de donner au changement le visage semblable à celui du régime turc : un mélange entre l’armée et les forces islamiques dites « tempérées », mélange dont les prémices égyptiennes furent le rapprochement entre le Comité militaire provisoire (qui tente aujourd’hui de se donner une légalité complète) et les « Frères musulmans » qui avaient tenté, sans grand succès, de se faire un visage progressiste en s’appropriant les slogans de la révolution (liberté, justice, égalité) qui, pour eux, se trouvent à la base de la Charia islamique.

Il faut dire que les tentatives du Comité militaire provisoire de mettre la main sur le pouvoir et les mesures prises par le gouvernement présidé par Issam Charaf en ce qui concerne la restriction des libertés sont à la base de la seconde Intifada qui a commencé depuis quelques semaines et qui fut noyée dans le sang. En effet, ces deux piliers du régime ont tenté de bloquer les réalisations de la révolution du 25 janvier, d’abord en appelant à un referendum bâclé pour l’amendement de la Constitution dans le sens de laisser telles quelles les prérogatives du président de la République, de renforcer le lien entre l’Etat et l’Islam, mais aussi de criminaliser les mouvements populaires, à commencer par les manifestations, et de voter une nouvelle loi pour la formation des partis politiques dont le contenu ne manque pas de faciliter le retour du Parti national de Moubarak à la direction du pays. Tout cela pour contrecarrer la naissance d’une république démocratique.

Ainsi, le retour à la politique de répression et à l’usage des « bandes armées » (houligans) payées par la bourgeoisie, les nouveaux accords militaires et sécuritaires passés avec les Etats-Unis, les déclarations rassurantes envers Israël constituent les titres de la nouvelle politique contre-révolutionnaire et permettent de faire la séparation entre les forces de la révolution et celles qui tentent d’en profiter. D’ailleurs, les divisions intestines au sein du mouvement des « Frères musulmans » et de certaines forces laïques montrent clairement que les quelques mois à venir ne manqueraient pas de voir naître des conflits violents, soit pour consolider l’alliance entre le Comité militaire provisoire, les restes du régime de Moubarak et les « Frères musulmans », soit encore pour préciser le rôle de l’Egypte dans le conflit qui se profile à l’horizon concernant la proclamation d’Israël « Etat juif » et l’exploitation du pétrole et du gaz en Méditerranée.

Sur ces bases, nous trouvons dans le programme en sept points promulgué par les forces de la révolution en Egypte un programme concret et bien ciblé, surtout qu’il tend à la formation d’un nouveau gouvernement n’ayant aucun lien avec l’ancien régime et dont la légitimité est celle de la révolution même.

Parmi les sept points, et en plus du côté politique, nous attirons l’attention sur les points 6 et 7. Le premier demande « l’élaboration d’un projet de budget stipulant la hausse du SMIG à 1200 guinées, la fixation du plafond à 15 multiples de ce SMIG et reliant les salaires aux prix ». Quant au point 7, il insiste sur « la nécessité de purger le Conseil des ministres, toutes les institutions de l’Etat mais aussi les banques et les médias, tout en empêchant les leaders du Parti national de participer ♪3 la vie politiques durant deux mandats consécutifs ».

IV- Les développements de la situation en Syrie

Quant à la situation en Syrie, elle évolue toujours au rythme des solutions militaires par lesquelles le régime vise à mettre fin aux mouvements de masse, d’une part, et de l’immixtion extérieure (étasunienne, française et turque, en particulier) dans les affaires syriennes, d’autre part. Cette immixtion vient du fait de la position stratégique de la Syrie sur deux routes essentielles convoitées par Washington : la première est celle qui va de la Caspienne vers Israël et la Mer rouge via la Turquie et la Syrie ; la seconde relie l’Irak à la Méditerranée. A cela s’ajoute l’importance revêtue par la découverte du gaz en Méditerranée entre la Palestine occupée, le Liban, la Syrie et Chypres et l’influence d’une telle découverte sur la Turquie (qui occupe le nord de Chypres) et sur Israël (qui tente, avec l‘aide de certaines sociétés étasuniennes, de faire main basse sur les champs découverts, dont notamment celui qui se trouve dans les eaux territoriales libanaises). De plus, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis ont, à maintes reprises, exprimé leur désagrément quant à la coopération syro-iranienne, d’une part, et aux relations russo-syriennes qui se sont exprimé récemment par le renforcement de la présence militaire russe en Syrie et les nouvelles positions qu’elle vient d’obtenir dans ce pays.

Il faut noter que les positions politiques prises par le régime syrien n’ont pas pris en considération ces facteurs dans la recherche de solutions aux problèmes et aux revendications reconnus par le président Bachar Assad comme étant des problèmes qu’il aurait fallu résoudre depuis 2005. D’où les développements des quelques dernières semaines ont exacerbé les dangers déjà existant contre l’unité nationale syrienne et poussé l’opposition démocratique notamment à mettre du sien afin d’empêcher la situation de dégénérer vers une division confessionnelle (sunnite-alaouite) et à revendiquer du pouvoir des positions claires quant au changement revendiqué par le mouvement populaire, en premier lieu la suppression de l’article 8 de la Constitution qui proclame l’exclusivité de la direction politique au seul Parti Baas.

 

De plus, la décision du régime syrien de reconnaître l’Etat palestinien « dans les frontières de 1967 », qui constitue un changement en arrière, a augmenté les craintes, déjà existantes, sur la préférence de ce régime de faire des concessions là où il ne fait pas à qui il ne faut pas dans une tentative d’atténuer le poids de la pression extérieure proche et lointaine. Et, si les réunions dudit « Liqaa tachaouri » (Rencontre consultative) se sont faites, avec la présence de certaines forces de l’opposition, dans ce but, il faut dire que leurs résultats furent minimes et cela sur deux plans :

-Le premier réside dans l’absence de toute allusion à l’amendement de la Constitution dans le communiqué final, le régime s’étant contenté de parler de la formation d’une commission juridique dont la mission est de procéder à une révision des chapitres et articles de cette Constitution.

-Le second réside dans l’absence d’un agenda clair pour voter le projet de loi concernant la création des partis politiques, la loi électorale et celle sur les médias.

Cette situation, jointe à la recrudescence de la violence dans tout le pays, demande l’amendement rapide de la Constitution, dont, en premier lieu, la suppression de l’article 8, et le vote des projets de lois précités. Cela seul pourra mettre en évidence la volonté de changement et facilitera, en conséquence, le retour à la paix civile. A cela s’ajoutent les revendications de l’opposition démocratique de mettre fin aux solutions militaires, traduire en justice les responsables des massacres qui ont coûté la vie à des centaines de martyrs civils et militaires.

Seules de telles mesures pourraient mettre fin à la sédition confessionnelle qui devient de plus en plus concrète. Elles consolideraient aussi le front intérieur face à l’intervention impérialiste et remettraient la Syrie là où elle doit se trouver, dans le camp de ceux qui font face au projet du « Nouveau Moyen Orient » dont la phase actuelle vise, comme nous l’avons déjà mentionné, la liquidation de la cause palestinienne.

V- La situation libanaise

A la lumière des développements arabes et de la lutte pour le pouvoir

 

La situation arabe très critique, surtout en Syrie, et le rôle joué par les Etats-Unis et Israël ont remis le Liban dans l’œil du cyclone.

En effet, les Etats-Unis tentent de reprendre en main la carte libanaise et, ce, afin de l’utiliser dans des directions pouvant servir \leurs intérêts proches et futurs

La première direction est celle des négociations directes avec Israël, ce qui présuppose de mettre en cause les armes de la Résistance (et non seulement du Hezbollah), mais aussi d’accepter le projet de naturalisation des Palestiniens vivant au Liban, tel qu’il fut élaboré en 1993… Le but final étant de normaliser les relations libano-israéliennes.

La seconde direction est celle visant à faire pression sur la Syrie pour l’entraîner, elle aussi, vers les négociations directes avec Israël, en plus d’une certaine entente à propos de l’Irak et des sources d’énergie, tant celles provenant de la Caspienne que celle qui attendent d’être exploitées dans la partie orientale de la Méditerranée.

La troisième direction est celle visant à faire passer en douce la proclamation d’Israël – Etat juif, mais aussi de lui assurer la reconnaissance nécessaire. Ce qui veut dire que nous devons nous attendre à déflagrations militaires, contre le Liban notamment.

Tout cela dans le but de reconstituer la situation géopolitique dans la région, c’est-à-dire la troisième phase du « Nouveau Moyen Orient », à certains préfèrent donner le nom de « Nouveau Sykes-Picot ».

 

Pourquoi le choix de la carte libanaise ?

 

Parce qu’il assez facile de faire exploser le Liban sur des bases religieuses et confessionnelles, inhérentes à son régime politique et facilitées aujourd’hui par deux facteurs : l’accusation lancée par le Tribunal international pour le Liban contre certains membres du Hezbollah dans l’assassinat de l’ex président du Conseil Rafic Hariri et les frontières maritimes du Liban, puisqu’Israël a déjà fait son propre tracé qui dépossède le Liban de plusieurs centaines de km carrés et que des sociétés transnationales, étasuniennes surtout, tentent de mettre la main sur les centaines de milliards de dollars que représentent les gisements de gaz.

Il faut dire aussi que la situation intérieure actuelle facilite, elle aussi, les tentatives israélo-étasuniennes et autres. En effet, si les six premiers mois de l’année en cours furent caractérisés par un vide constitutionnel dû à l‘absence d’un gouvernement, la situation actuelle n’est pas meilleure, vu que le gouvernement formé par Najib Mikati, à partir d’une nouvelle majorité née de l’alliance des représentants de la bourgeoisie regroupés dans ce qu’on appelait « le 8 mars » ( Le Hezbollah, Aoun, le mouvement Amal, en particulier) et quelques représentants du « 14 mars » (représentés par le président du Conseil lui-même et Walid Joumblatt), regroupe parmi ses membres plus de six représentants de l’oligarchie financière, de ceux qui avaient participé à la mise au point des politiques économiques et financières qui ont appauvri la majorité des Libanais et relevé la dette publique à plus de 65 milliards de dollars.

Aujourd’hui, et par le fait de telles politiques, la moitié des Libanais vivent sous le seuil de pauvreté et le taux des plus démunis (vivant avec quelques 60 dollars par mois) est passé de 8% à 13%. La majorité d’entre eux vivait de l’agriculture dont le rôle s’est dégradé.

 

C’est à partir de cette situation que nous avons étudié le projet présenté par le nouveau gouvernement, qui constitue, en réalité, une copie conforme de celui du gouvernement sortant. C’est un projet brumeux, surtout en ce qui concerne les réformes nécessaires, tant celle concernant la loi électorale que celles visant des changements sociaux dont, en particulier, la discrimination contre les femmes ou les salaires gelés depuis 1996. Sans oublier que rien n’est dit à propos de la sécurité sociale ou de l’enseignement public ou du chômage, surtout parmi les jeunes, ou, enfin, du poids lourd des impôts…

 

Quant à la situation économique, le programme ne sort pas des politiques appliquées du temps de Rafic Hariri au début des années quatre-vingt-dix du siècle passé et qui sont à la base de la crise étouffante dont souffre le Liban.

 

Nous publions ci-dessous certains indices qui ont paru à la suite des six premiers mois de 2011 :

 

a- Les finances publiques, la politique monétaire et le secteur bancaire

La Banque centrale libanaise continue à absorber, à des taux d’intérêts exorbitants, le surplus de liquidité dans le secteur bancaire. Cela a abouti, selon les dernières statistiques parues le mois passé, à une hausse des intérêts perçus par les banquiers et leurs riches clients, à cause du service de la dette publique au dépens des citoyens les plus démunis et qui se trouvent ainsi privés des services de base, dont l’ eau, l’électricité, la sécurité sociale et médicale.

En réalité, il y a 63982 milliards de l. l. gardée par la Banque centrale sous l’article « dépôts des banques commerciales ». le taux des intérêts perçus s’élève à 2,92% pour les dépôts en l.l. et 3,29% pour ceux en dollars. Le coût de ces sommes est très élevé et dépasse 500 millions de dollars au moment où les taux d’intérêt sur le plan mondial ne dépassent pas de beaucoup le zéro. De plus, la banque centrale a émis de nouveaux bons de trésor, à des taux d’intérêt allant jusqu’à 9,23% pour résorber l’excès de liquidité ; ce qui a donné de nouvelles possibilités aux banques pour gagner quelques 452 milliards de l. l.

Il faut dire, enfin, que les capitaux actuels des banques ont atteint, à la fin de mars passé, 122,5 milliards de dollars, c.a.d. 4 fois le produit national. De plus, les banques avaient financé une dette publique de plus de 65 milliards de dollars, à la fin de 2010, mais aussi des dépenses générales dépassant les 130 milliards durant les 15 années passées. Le déséquilibre dans ce domaine n’est pas le fait d’une seule institution. En effet, d’après la Commission parlementaire des finances et du budget, les « crimes financiers » furent commis par des conseillers nommés hors cadre et qui tiennent en main non seulement tous les fonctionnaires mais aussi les ministres ; ils suppriment des décrets et passent outre les décisions des directeurs généraux, accomplissant tout leur travail loin de tout contrôle. Notons aussi dans ce domaines les « donations » non enregistrées et les « emprunts » non enregistrés.

b- Les politiques contre l’économie productive

Les politiques économiques qui visent à marginaliser l’industrie et l’agriculture se poursuivent malgré la capacité de ces deux secteurs à attirer les capitaux et à créer de nouveaux emplois. Ces politiques sont le fait des banques qui trouvent que ces secteurs ne procurent pas assez de gains !

●Dans le secteur industriel, les statistiques de la direction de la « Société générale pour l’encouragement de l’investissement » notent que, depuis 2003, l’industrie a bénéficié de 17% seulement de l’ensemble des projets appuyés par cette société, et son lot est de 12% de l’ensemble des investissements. D’ailleurs, l’industrie fait face à de nombreux problèmes, dont le plus important fut toujours le refus des différents gouvernements de diminuer le prix de revient de l’électricité, mais aussi du mazout et du fuel.

●Quant au secteur agricole, il est toujours représenté comme étant un secteur économique secondaire ; conclusion erronée, puisque la production végétale dans ce secteur atteint le milliard de dollars et la production animale 500 millions de dollars. Quant au nombre de ceux qui y travaillent, il est à noter que 40 000 louent une partie des quelques 240 000 propriétés recensées, tandis que les ouvriers agricoles varient entre 22 000 et 25 000. ce qui fait que ce secteur fait vivre tant bien que mal (plutôt mal pour la grande majorité) quelques 260 000 familles.

c- Les leaders des taïfas planifient le vol des richesses découvertes en mer

Non contents d’avoir appauvri le peuple, les émirs des confessions religieuses au pouvoir tentent de lui voler les nouvelles richesses, le gaz surtout, découvertes dans les eaux territoriales libanaises.

Cette nouvelle source d’énergie est évaluée par la société étasunienne « Noble Energy » (qui œuvre avec le gouvernement israélien) à quelques 122 trillions de pieds cubes (le pied est égal à 0,028 mètre cube) ; elle se trouve dans la mer entre les eaux territoriales libanaises et celles de Chypres.

Mais le scandale vient du fait que le gouvernement et le parlement libanais tergiversent depuis longtemps et n’ont pas encore promulgué une loi concernant l’extraction de cette source d’énergie. En effet, depuis 2007, l’accord pour délimiter les frontières maritimes avec Chypres est bloqué, ce qui a permis à Israël de signer un accord bilatéral avec ce pays et de croquer quelques 5 km le long de la côte libanaise (ce qu’Israël appelle le champ de Léviathan).

d- Le téléphone cellulaire et l’électricité et les tentatives de privatisation

Une nouvelle tentative de privatiser les secteurs de l’électricité et du cellulaire vient de commencer. Elle se présente sous forme de retard à assurer les quelques 4,8 milliards de dollars nécessaires au plan quinquennal (2010-2015), dont 1,2 milliards seulement sont collectés ; à cela s’ajoute que la part du gouvernement ne dépasse pas les 31,2% tandis que celle des sociétés privées libanaises est de 51,1% contre 20,7 pour le financement extérieur.

e- Les monopoles et la corruption

Les libanais continuent à souffrir des problèmes de fraude, de nourriture avariée, des faux médicaments, mais aussi des gains exorbitants réalisés par des particuliers au dépens de leur santé et de leur vie et des impôts indirects que les gouvernements successifs leur imposent. Un exemple : les 215 tonnes de blé étasunien arrivés récemment au port de Beyrouth. Cependant, rien ne fut fait, comme d’habitude, pour punir les responsables… D’ailleurs, le « Conseil national pour la sauvegarde des consommateurs », créé il y 5 ans sous l’égide du ministère de l’économie, s’est réuni deux fois seulement, la dernière datant de 2009.

Tout cela nous ramène à poser une nouvelle fois le problème du mouvement populaire face à ces politiques réactionnaires qui approfondit la dépendance, tant politique qu’économique, du régime libanais au capitalisme mondial. Ce mouvement, regroupé sous le slogan « A bas le régime confessionnel » doit aller plus de l’avant face à ceux qui tentent de renforcer les divisions religieuses et confessionnelles à un point qui recommence à menacer non seulement l’unité nationale mais aussi l’existence même du Liban.

D’où la nouvelle phase de ce mouvement revêt une très grande importance, tant par les slogans qu’elle avance, et qui visent la loi électorale et la promulgation de statuts personnels civils, que par les forces ayant intérêt à faire le changement, en premier lieu le mouvement syndical et le mouvement progressiste et démocratique.

Les préparatifs vont bon train pour la tenue d’un congrès national regroupant toutes les forces politiques et sociales démocratiques ; parce qu’un tel congrès est la seule solution face à la bourgeoisie intérieure qu’à l’agression israélienne qui se prépare contre le Liban et ses forces de résistance. Ainsi, l’union qui se fera entre le facteur changement et celui qui vise à libérer ce qui reste des territoires occupés (les fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfarchouba) constituera la seule base ferme sur laquelle le Liban indépendant, souverain et non confessionnel se reconstruira.

Fin juillet 2011

Le Comité des relations internationales du PCL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 10:36

يرقد الآن الرفيق نورالدين المطوي النائب السابق عن حركة التجديد في
مصحة سكرة
للعلاج من أثر جلطة ألمت به موخراً وهو تحت العلاج المكثف . الرجاء من الرفاق زيارته
للتخفيف عنه و مساعدته معنوياً كي يتجاوز مرضه ليعود لسالف نشاطه بسلام . لمزيد
من المعلومات والتواصل الاتصال على الرقم التالي : 22570730 .
BONNE RETABLISSEMENT  A NOTRE AMI ET CAMARADE NOUREDDINE
فروق حرز
بلقاسم الطبربي
Partager cet article
Repost0
31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 14:23

 

 

Vote des Tunisiens de l’étranger aux prochaines élections, mode d’emploi.

Dates et données clés :

 

Dates : 20-21-22 octobre 2011 (un seul tour)

Bureaux de votes : les lieux affectés lors des précédents suffrages

Date d’ouverture de la campagne officielle pour les élections à l’étranger : 29 septembre 2011 à 00h00

Document requis pour voter : Carte d’identité nationale ou passeport.

Enregistrement dans les listes électorales :

o   11 juillet 2011 à 08h00 : Ouverture de l’opération d’enregistrement.

 

o   02 Aout 2011 à 18h00 : Clôture de l’enregistrement.

 

o   Pour s’inscrire sur la liste électorale, il faut se rendre personnellement au consulat dont vous dépendez, muni de votre carte consulaire. En principe, les listes électorales seront extraites automatiquement des bases d’immatriculation consulaire mais il est de votre responsabilité de  vous assurer de votre inscription effective en vous rendant personnellement au consulat.

 

o   Sont prioritairement concernés : les jeunes majeurs qui ont atteint l’âge révolu de la majorité  à la date d’ouverture de la procédure d’enregistrement,  tous ceux qui ne sont pas encore immatriculés au consulat et ceux qui ont changé d’adresse.

 

o   Ceux qui sont en Tunisie sur cette période peuvent procéder à leur enregistrement auprès du bureau électoral  dépendant  de la mairie où ils séjournent.

 

o   Il est prévu des procédures exceptionnelles d’inscription après le 02 août mais cela relève exclusivement  des pouvoirs de la commission en charge de l’organisation des élections (saisie via le consul).

 

o   Attention, la procédure ne prévoit aucun envoi de carte d’électeurs (vote par CIN ou passeport).

 

 

 

Nombre de circonscriptions électorales : au total six circonscriptions selon la ventilation suivante :

o    France : 02

 

o   Allemagne : 01

 

o   Italie : 01

 

o   Monde Arabe, Pays africains, Asie et Australie  : 01

 

o   Pays d’Amérique et reste pays européens : 01

 

 

 

Nb de membres élus par circonscription : au total, 18 représentants élus selon la ventilation suivante :

o   France : 10 élus

 

o   Italie : 03 élus

 

o   Monde Arabe, Pays africains, Asie et Australie  : 2 élus

 

o   Pays d’Amérique et reste pays européens : 2 élus

 

o   Allemagne : 01 élu

 

 

 

Les conseils du Ministère des Affaires Etrangères :

 

Ne pas attendre la dernière minute pour procéder à l’enregistrement sur les listes électorales

Profiter le cas échéant du séjour en Tunisie pour lancer les formalités de constitution de la CIN ou du passeport (+ rapide en Tunisie). Se rendre au ministère de l’intérieur  (Bureau des Tunisiens de l’étranger) à Tunis ou à bord des cars ferries de la CTN.

Participer massivement au vote pour faire valoir ses droits et contribuer collectivement au process démocratique en Tunisie

 

 

Version actualisée en date du 08 juillet 2011

 

 

 

Source : magazine 00216 d’après les infos du Ministère des Affaires Etrangères

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le courant révolutionnaire des devoirs et droits progressiste
  • : Le courant a priori (ou n'importe quel parti) n'est en définitive, qu'un outil ou appareil ou instrument d'expression et de réalisation des aspirations et des rêves portés par plusieurs secteurs des couches populaires. Ce n'est pas un but en soi et ce qui compte ce sont les résultats de son action. Si le courant veut véritablement s'inscrire dans la marche de la révolution, la première condition logique est une interprétation essentielle qui décortique les évènements et les circonstances...
  • Contact

Recherche

Liens